L’ expérience des quatre sessions du séminaire "erreur médicale" montre que les cas authentiques rapportés par les étudiants évoquent souvent des situations auxquelles ils ont assistés par "procuration" (erreur de leur sénior, d’une équipe...) puisque les internes en stage ambulatoire ne sont pas autorisés à participer au séminaire "erreur" pendant celui-ci. On peut supposer que la valeur pédagogique des "cas" et l’implication des internes sont alors moindres. Pourquoi, alors, ne pas proposer un atelier spécifique aux étudiants en situation d’autonomie dans nos cabinets pour qu’ils travaillent sur leurs propres pratiques ?
Permettre aux internes en situation de médecine ambulatoire (donc réservés aux stages niveau 1 et 2) d’amorcer une réflexion pertinente sur une situation vécue d’erreurs pendant ce stage, et ainsi réserver la réflexion plus théorique sur les "erreurs hospitalières" au séminaire.
consacrer un atelier pour les internes chez un MDS, uniquement lorsqu’ils seront dans la deuxième partie de leurs stages (autonomie) ; celui-ci est basé sur le volontariat et n’a lieu que si le nombre des participants est suffisant.
consacrer une des trois "écritures cliniques", prévues normalement dans le stage de niveau 2, au seul thème de l’erreur médicale.
Groupes d’échange de pratiques supervisés par deux enseignants cliniciens ambulatoires.
On peut imaginer que sur les deux ECA animateurs de l’atelier, l’un d’eux est ECA "référent", à la fois dans l’"entretien d’explicitation" et le séminaire "erreur médicale", l’autre ECA d’un terrain de stage 1 ou 2, qui changerait à chaque fois. Ceci peut constituer un moyen de revalidation de leurs formations d’ECA (il aurait un document d’appropriation de l’"entretien d’explicitation" avant l’atelier) ; ce qui met un seul ECA et un autre en formation.
Les étudiants de niveau 2 sont actuellement 25 ; ce qui peut justifier quatre ateliers d’une demi-journée pour 6-7 internes, soit un atelier par an pour un ECA "référent" et la mobilisation de quatre ECA de "terrain" en formation durant une année universitaire.
Les étudiants de niveau 1 : un atelier par semestre avec un maximum de 10. Cet atelier proposé à la JE mais reste facultatif.
En préambule, les règles de bonne conduite seront rappelées, par les ECA, afin d’éviter tout jugement. Le but de ces ateliers est de progresser en acceptant de dire ce que l’on voudrait cacher soigneusement ou inconsciemment, et de comprendre que c’est une source de progrès en amont de leurs futures pratiques ambulatoires.